article de Paris Normandie du samedi 5 janvier
article de Paris Normandie du lundi 7 janvier
article de Paris Normandie du mardi 8 janvier
article de Eure Info du mercredi 9 janvier

 

PARIS NORMANDIE - EURE 

Nationale 2 féminine
Moronval commence à y croire

Après neuf journées de championnat les Ebroïciennes restent invaincues et sont ainsi leaders de la poule C de Nationale 2.
Cette situation confortable satisfait donc Bernard Moronval, plus rassuré après la bonne sortie de ses joueuses lors de la venue de Basse-Indre samedi dernier à Pablo-Néruda.
Certes l'équipe de la banlieue nantaise n'est pas un foudre de guerre, mais néanmoins Claire Leroy qui conduit ses destinées continue d'espérer. « Les points gagnés sur tapis vert à la suite des pénalités données à Villeneuve-d'Ascq nous redonnent le droit de croire à un possible maintien, confie l'entraîneur de Basse-Indre. Bien sûr nous savions qu'un succès à Evreux était impossible, alors nous sommes venus pour travailler. Cette équipe normande est de loin la meilleure de la poule, la plus complète aussi avec des joueuses très complémentaires. »
Pourtant samedi, trois des pièces maîtresses de l'EAC, Jehanne Detry, Aga Cieslak et Stéphanie Beuzelin souffrantes, n'étaient pas au mieux de leur forme. Bernard Moronval a dû faire tourner son effectif, donnant beaucoup plus de temps de jeu que de coutume à la jeune Sounka Diémé et à Sophie le Loc'h.

En attendant Dunkerque

Mais le jeu des protégées de Gérard Pringuet n'en a pas du tout souffert, il est resté d'un excellent niveau ce qui a rassuré un peu plus l'entraîneur, satisfait de voir combien les joueuses sont désormais à son écoute.
« Les filles progressent, c'est une certitude. Elles sont conscientes de l'enjeu, savent aussi que dans quinze jours, lors du déplacement à Dunkerque le 19 janvier, elles pourront vraiment tester leurs capacités, que cette journée de championnat, la 10e, sera un véritable tournant ! Alors nous allons faire une répétition à Armentières samedi prochain en Coupe de France, c'est toujours très difficile d'évoluer dans les salles du Nord. »
Il sait de quoi il parle Bernard Moronval, lui le « chti » d'origine, toujours méfiant avant une rencontre, très prudent dans ses propos, voire même pessimiste après une victoire sans panache.
Pourtant l'entraîneur commence à positiver. La motivation de ses troupes et la possible accession en Nationale 1 ne sont sans doute pas étrangères à ce nouvel état d'esprit. Maintenant les joueuses doivent continuer sur leur lancée pour définitivement le convaincre.
C. L.

 

 

PARIS NORMANDIE - Eure (édition du samedi 05 janvier)

Nationale 2 féminine

Evreux veut garder le sourire

        A priori, avec une seule victoire à domicile en huit rencontres, c'était contre Vitré lors de la 1re journée fin septembre, Basse-Indre ne devrait pas poser trop de problème aux Ebroïciennes, ce soir (20 h à Pablo-Neruda, Pro B oblige) pour la reprise du championnat. On voit mal le leader invaincu, et qui a tout écrasé sur son passage jusque-là, se prendre pour la première fois les pieds dans le tapis devant la formation de Loire-Atlantique. Les visiteuses restent en effet sur une série de sept revers et partagent actuellement la lanterne rouge avec Villeneuve-d'Ascq. N'en déplaise au toujours prudent Bernard Moronval, (mais dans sa position il a raison) cette reprise ne devrait être que formalité. Une façon, avec le match de Coupe de France à suivre dans huit jours à Armentières (N3), de préparer des échéances autrement sérieuses comme ce délicat déplacement à Dunkerque qui se profile à l'horizon du 19 janvier. Car pour les filles du président Pringuet, l'objectif immédiat est de se présenter en position de force le 9 février chez leurs dauphines rennaises pour un premier match retour qui conditionnera forcément la suite des événements.

En amical contre des garçons

En attendant, il s'agit de ne pas laisser de points en route. Les Ebroïciennes n'ont donc eu droit qu'à cinq jours francs de vacances après la formalité de leur qualification en Coupe de France devant Roubaix. Elles ont ainsi meublé la trêve de deux rencontres amicales, disputées sans leur tour de contrôle, Agnès Cieslak partie passer les fêtes chez elle en Pologne. La première s'est soldée par une grosse trempe (-30) mais c'était contre. des garçons, Val-de-Reuil (Promotion d'Excellence) en l'occurrence, la seconde le lendemain par une large victoire (+35) aux dépens des filles de Bihorel (N3). Comme un retour à la normale quoi. « Contre les garçons, on manquait de rythme. On a beaucoup couru et souvient n'importe comment, » relève au passage l'entraîneur qui a récupéré Agnès Cieslak il y a une semaine. C'est donc au complet, mais avec cet effectif toujours limité en raison de la longue indisponibilité de Fanny Vanbleu, que l'EAC entend préserver son leadership en ce début d'année.

Daniel CHARMETEAU

 

Fatou BIAGUI vous souhaite ses meilleurs voeux pour 2002

 

 

PARIS NORMANDIE -  EURE dimanche 7 janvier

Nationale 2 féminine

Les Ebroïciennes en démonstration

        Samedi soir, les Ebroïciennes ont, une fois de plus, dominé de la tête et des épaules leur adversaire. Contre Basse-Indre, les filles de l'EAC rencontre ont pour la première fois de la saison passé le cap des 100 points. Bernard Moronval est rassuré après ce nouveau succès (103-57).  « Le groupe a progressé, a toujours la même envie, et a su resté en alerte durant toute la partie même si l'issue ne réservait pas de surprise. Autre point fort, la prestation de Fatou Biagui. Elle a été phénoménale. »

Un collectif parfait

       Malgré la grippe, Jehanne Detry donnait le ton d'entrée, alignant sept points, distribuait quelques caviars, notamment à Emilie Maurice. C'était suffisant pour permettre aux protégées de Gérard Pringuet de faire la course en tête et de mener 25 à 14 à la fin du premier quart temps. Basse-Indre ne lâchait pas, revenait même à sept points (27-20, 12e), avant d'encaisser un 12-0 en un peu moins de cinq minutes (39-20).

        Emilie Maurice voulait bien faire en présence de toute sa famille. Elle y est parvenue, réalisant presque un sans-faute en première période. Avec 18 points inscrits, elle était alors la meilleure réalisatrice, et Evreux menait 51-26.
Les locales déroulaient leur basket sans encombre lors du second acte, avec quelques contres spectaculaires de la grande « Stef » et un festival de Fatou Biagui en contre attaque. L'écart se creusait (70-41, 30e). Evreux s'envolait alors vers une victoire facile. L'addition est sévère pour Basse-Indre (103 à 57), mais l'envie était plus forte dans le camp de Fatou Biagui.

CATHERINE LENOIR

 

article de Philippe GUINCHARD - Eure Info du mercredi 9 janvier

 

HAUT